Présentation, rapport

Cet état de l’art met en évidence des vertus et des possibilités souvent inexploitées de l’implication des populations, mais également des difficultés et des risques. Ne fût-ce que pour communiquer les résultats d’évaluation d’un site aux populations concernées, et au delà pour une évaluation et une gestion de site optimisées techniquement, respectueuses des populations concernées et ainsi plus acceptables par elles, il faut souvent entrer dans un mode de relation avec les populations plus large que la simple « communication » : un mode de relation où la confiance tient autant de place que les détails techniques, où il devient possible d’expliquer les logiques et les modèles d’évaluation et d’échanger sur les perceptions, les idées, les questionnements relativement au site et aux enjeux connexes, sur les langages et les modes d’échanges.

L’état de l’art porte sur la perception des risques et l’implication des populations dans l’évaluation et la gestion des sites et sols pollués.
Il s’est intéressé aux travaux académiques et aux pratiques en France et à l’étranger. Il en propose une première analyse descriptive synthétique. Des documents clés d’illustration ou d’approfondissement sont reproduits en annexe. L’état de l’art s’est appuyée sur des enquêtes de retour d’expérience sur cas auprès des différentes parties, et sur une enquête de perception par sondage auprès des populations.
Cet état de l’art se focalise sur les sites et sols pollués, mais s’intéresse également à d’autres questions de risques liés à l’environnement, notamment celles gérées à l’échelle locale : décharges, impacts sanitaires et risques accidentels d’une installation classée, risques naturels (effondrement,…), implantation locale d’une antenne relais, …

L’enjeu pour chacun des acteurs sera de bien concevoir et organiser une implication proportionnée et adaptée aux besoins. Des principes, des règles, des bonnes pratiques, se dégagent. C’est l’objet du guide de les mettre au jour et de les décliner en propositions concrètes. Pour améliorer ces règles, le retour d’expérience sur l’implication des populations dans des cas de sites pollués ou d’autres questions locales de risques liés à l’environnement gagnerait à être systématisé, sur le modèle nord-américain.